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S’il fallait résumer mon parcours, je dirais que « j’ai les crocs » : en réalité, les dents du bonheur, et que l’écart entre la dent qui sculpte le sourire et celle qui le délite, après avoir été corrigé, se creuse à nouveau, faute de nuances, dans un excès de ténacité, de liberté et dans l'impatience grandissante d'expérimenter.

    Après un baccalauréat scientifique, j’obtiens à 20 ans une licence d’art cinématographique de l’Université de Paris VIII, avant de m’inscrire, pour compléter ma formation sur le plan technique, au BTS–Image du lycée Jacques Prévert à Boulogne-Billancourt, lequel m’a permis d’apprendre le cadre, la lumière, le montage et les différentes techniques d’interviews. En août 2014, j’ai achevé une formation internationale en production, distribution et ventes internationales dans le cadre de la FEMIS, au sein de l’Atelier Ludwigsburg-Paris, afin de m’ouvrir à d’autres secteurs, internationaux, du cinéma. Dans le même temps que je suivais ces formations, j’ai eu l’occasion de travailler à la réalisation de plusieurs courts et longs-métrages, documentaires, fictions (en y occupant différents postes), et de réaliser moi-même différents court-métrages de fiction, dont le dernier, « A corps perdu », s’intéresse à la distorsion du regard sur le corps, suite aux diktats imposés par notre société. De mon premier court-métrage, réalisé à 17 ans, à celui-ci, il me semble en effet que l’un des thèmes majeurs de ma réflexion artistique, mis en scène à travers des fictions, se concentre sur la question de la distorsion du regard porté sur soi et sur l’autre, qu’il s’agisse de relations amoureuses ou de relations sociales plus neutres, de sorte que l’image est pour moi à la fois moyen de raconter une histoire mais également centre même de toutes mes histoires.

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